Suite à la soirée européenne du 6 juin dernier, nous avons échangé avec notre alumni Hugo Spring Ragain.
La crise du COVID-19 et ses impacts sur la société ont été les moteurs dans ses choix d’études. En quête de sens, Hugo va s’intéresser aux métiers de la fonction publique et s’interroger sur sa contribution à l’intérêt commun.
Racontez-nous votre parcours de vie.
Je m’appelle Hugo Spring Ragain, je suis d’origine franco-suisse et j’ai grandi à en France, plus spécifiquement à Tours. J’y ai effectué trois ans de DUT (diplôme universitaire de technologie) spécialisé en études de l’information ainsi qu’une année d’école de commerce.
J’ai, dans la continuité, rejoint HEIP pour effectuer un MSc Manager des Institutions et des Affaires Publiques, où, dans le cadre de mon alternance, j’ai eu l’opportunité de travailler la première année, au ministère de l’Intérieur dans la lutte contre la fraude documentaire et la seconde, au ministère de l’Ecologie et de la Cohésion des Territoires dans l’étude des finances publiques et l’analyse des comptes des opérateurs de l’Etat.
Par la suite, j’ai rejoint, pendant une courte période, un cabinet de conseil en financement de l’innovation et je suis aujourd’hui, en poste au ministère des finances publiques. J’ai également pris la décision de m’enrichir de nouvelles connaissances, de poursuivre mes études au sein du CEDS (lié à HEIP) et d’entreprendre un doctorat en diplomatie des affaires, où j’étudie l’interface des financements publics et privés dans les mécanismes de l’innovation.
Quels sont les événements forts qui ont guidé vos choix d’études ?
Je pense pouvoir affirmer que l’élément principal qui a décidé mon choix d’études en master a été la crise du COVID-19 et ses impacts sur notre société. Cela a mis en lumière mon envie de contribuer par mon travail à l’intérêt général et m’a poussé à m’intéresser davantage aux métiers de la fonction publique.
C’est majoritairement cette recherche de mener une carrière avec du sens, qui m’a motivé dans ma poursuite d’études supérieures post-licence.
Pourquoi avoir choisi le MSc MIAP d’HEIP ?
Au commencement de mes recherches dans le domaine des études supérieures, je me suis rappelé qu’une connaissance datant de mon DUT était étudiante à HEIP. J’ai donc mené des recherches plus approfondies sur l’école et plusieurs arguments avancés par l’école et ses anciens étudiants m’ont conforté dans mon choix. En premier lieu, l’histoire de l’école l’honore et ses 125 ans d’existence ne sont pas dus au hasard. De plus, un second argument est venu renforcer mon choix, celui de la qualité du corps professoral comprenant des experts des milieux publics et privés et à chaque fois expérimentés dans leurs sujets d’interventions.
Quels souvenirs positifs et formateurs gardez-vous de votre parcours à HEIP ?
D’un point de vue formateur, l’aspect pratique de la formation me permet au quotidien de travailler de manière efficace et d’être au même niveau que mes collègues issus de formations de renom. Je suis persuadé que chaque étudiant ayant la chance de mélanger l’alternance et les cas pratiques en cours sort du programme immédiatement opérationnel pour intégrer un poste qualifié.
Quant au souvenir positif, je parlerais évidemment du dévouement du responsable du MSc Manager des Institutions et des Affaires Publiques, M. Pierre Mourlevat qui n’aura eu de cesse de nous accompagner, nous conseiller et nous aider lors des différents temps forts de l’année. Sans lui, le master n’aurait certainement pas été le même ! Je rajouterai aussi que les professeurs ont tous été d’une incroyable bienveillance permettant à tout le monde de se sentir inclus dans la formation.
Parlez-nous de votre rôle au ministère de l’Intérieur et des Outre-mer !
Actuellement, j’exerce le poste de chargé d’études budgétaire au sein de la DEPAFI au ministère de l’Intérieur. Je fais partie du bureau qui est responsable du programme (RPROG) 216 de l’Etat « conduite et pilotage des politiques de l’intérieur », c’est-à-dire que nous sommes l’un des plus hauts échelons de la programmation budgétaire de ce programme. Ainsi nous travaillons sur l’allocation des ressources financières au sein des différents services liés à ce programme.
Plus spécifiquement mes tâches personnelles consistent en la rédaction de notes d’enjeux budgétaires stratégiques permettant d’analyser la situation financière du programme et de conseiller les différentes actions à prendre pour amener à une situation fiable. Je suis aussi chargé de la réponse aux questions parlementaires, de la synthèse budgétaire et de l’analyse courante des éléments financiers du programme. Je peux aussi être amené à écrire des notes administratives plus classiques en fonction de l’actualité du bureau.
Grâce à ce poste, j’ai la chance de pouvoir mener des actions concrètes à l’épicentre du ministère de l’Intérieur. Je peux également avoir une vision plus large des politiques publiques et des institutions françaises.