Certification professionnelle
Expert en relations et coopérations internationales » de niveau 7 (EU), codes NSF 122,128, 346, délivrée par HEIP – MBA INSTITUTE, CEE SO et CEE RA, enregistrée sous le numéro 37505 au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) par Décision de France Compétences du 24/04/2023
Les objectifs de la certification
Les relations et coopérations internationales sont au cœur des missions d’influence, de rayonnement et de développement international d’un Etat. Par définition, la coopération internationale est une coopération entre plusieurs pays sur un enjeu et/ou problématique donné. Elle est un instrument de la politique étrangère d’un Etat. En France, la politique étrangère regroupe entre autres l’action des collectivités territoriale (coopération décentralisée), le développement à l’international, la diplomatie autour de thèmes divers (culturelle, économique ou bien encore commerce extérieur ou numérique), les droits de l’homme, la sécurité-désarmement ou bien encore la société civile et le volontariat. Elle peut être à la fois bilatérale et multilatérale. La diversité des acteurs et des secteurs d’activités nécessite une réelle expertise.
La création de la certification « Expert en relations et coopérations internationales » vise à répondre aux besoins accrus en recrutement du secteur des relations et coopérations internationales et la nécessité de former des experts dans la conduite des relations internationales, au pilotage des coopérations relatives aux métiers du management public et privé des relations et des coopérations internationales. Cette certification vise également à répondre à la nécessité du secteur de former des spécialistes capables de négocier et de gérer des accords internationaux de quelque nature que ce soit tant sur le plan national que sur la scène internationale.
Les blocs de compétences
La certification professionnelle permet de préparer les blocs de compétences suivants :
- BLOC 1 : Mener une mission de veille et apporter une expertise en intelligence économique, politique et diplomatique
- BLOC 2 : Conseiller dans l’élaboration et accompagner la mise en œuvre d’une stratégie internationale
- BLOC 3 : Assurer des missions de direction, de conseil et de soutien en situation de crise ou conflit
- BLOC 4 : Piloter un projet à l’international.
A ces blocs communs de compétences vient s’ajouter une spécialisation optionnelle à choisir parmi :
- SPECIALISATION 1 : Mettre en œuvre la diplomatie économique et la politique du développement des entreprises à l’international
- SPECIALISATION 2 : Concevoir et piloter une politique ou une coopération de défense et sécurité (dont la cybersécurité)
La validation de la certification s’obtient par la capitalisation de trois blocs de compétences communs à l’ensemble des parcours ainsi que d’un bloc de spécialisation ou de professionnalisation en fonction du parcours du/de la candidat(e).
Vous pouvez retrouver les blocs de compétences associés à la certification sur ce lien.
Les métiers visés
Les métiers visés par la certification peuvent s’exercer aussi bien dans le secteur public que dans le privé, en France comme à l’étranger :
- En ministère, administration centrale (ministère de l’Europe et des affaires étrangères ; ministère de l’Intérieur, ministère des Armées, ministère de l’Économie, des finances, de la relance et de la souveraineté numérique), et ministères « techniques » pour les coopérations spécialisées (agriculture, écologie, transports, etc…), siège des agences Business France, Atout France et Expertise France
- En ambassade (chancellerie diplomatique, service économique, mission militaire, service de coopération et d’action culturelle, service de communication, autres services spécialisés) ou dans un bureau de Business France/Atout France à l’étranger ;
- Dans une chambre de commerce et d’industrie en Région ou dans une chambre de commerce française à l’étranger, dans le cadre de « Team France Export ;
- Dans une institution financière publique en France ou à l’étranger : Bpifrance, Agence Française de Développement etc. ;
- Dans une institution européenne : administration, ou banque telle que la BEI ou la BERD, notamment dans un bureau à l’étranger de la BEI ou de la BERD ;
- Dans une organisation internationale, une institution de l’ONU, ou une organisation de société civile où il a pour mission de concevoir et mettre en place un projet à l’international ;
- Dans une collectivité territoriale, en France ou à l’étranger, afin de suivre et de développer des projets de coopérations internationales ; notamment dans la direction internationale d’un Conseil Régional ou d’une métropole, comme dans une agence de développement international relevant d’un Conseil Régional
- Dans une entreprise/structure privé qui a pour vocation de se développer à l’international, au siège ou dans une filiale à l’étranger, comme dans une entreprise dont l’activité est ancrée sur le territoire national mais dont le modèle économique dépend beaucoup d’enjeux internationaux (approvisionnement en matière première ou dont l’activité est fortement dépendante de l’évolution des normes internationales ;
- Dans une fédération professionnelle en France ou à Bruxelles auprès des institutions européennes ;
- Dans un cabinet de conseil ou dans un Think tank à vocation internationale, en France ou à l’étranger.
- Pour les emplois dans les ministères ou les grandes entreprises, la première entrée peut être un volontariat international en administration (VIA) ou un volontariat international en entreprise (VIE).
Diverses appellations recouvrent le périmètre de ce métier, comme l’illustre la liste suivante non exhaustive, tirée de métiers réels recherchés dans les réseaux de recrutements de ce type de compétences :
- Chargé(e) de mission relations internationales, relations institutionnelles, questions européennes (en entreprise) ;
- Coordinateur / trice de projet dans une filiale d’entreprise française à l’étranger ;
- Chargé(e) de mission programmes européens dans une institution de l’Union européenne ;
- Responsable de projet, chargé(e) de mission en ministère (MEAE, ministère de l’Intérieur, ministère des Armées, ministère de l’Économie, des finances et de la relance et de la souveraineté numérique) ;
- Attaché économique, attaché commercial (en ambassade ou dans un bureau Business France à l’étranger, notamment en tant que Volontaire International en Administration, VIA) ;
- Consultant/Analyste en cybersécurité dans une entreprise privée ou pour une structure publique ;
- Analyste géopolitique, chargé d’étude dans un cabinet de conseil ou dans un Think tank à vocation internationale ;
- Enseignant et enseignant-chercheur en relations internationale dans un établissement d’enseignement supérieur ;
- Consultant en sécurité dans une entreprise privée ou pour une structure publique.
Les prérequis
Dans le cadre de l’admission en 4ème année, le (la) candidat(e) doit justifier d’un Titre niveau 6 ou Diplôme de niveau Licence ou de la validation de 180 crédits ECTS dans un des domaines suivants :
- Des relations internationales ;
- Des sciences politiques et d’administration publique ;
- Du droit international ;
- Du droit public ;
- De l’économie et des sciences sociales ;
- De géopolitique et histoire des relations internationales.
Dans le cadre de l’admission en 5ème année, le (la) candidat(e) doit justifier la validation d’un titre niveau 6 ou diplôme de niveau M1 à dominante relations internationales et validation de 240 ECTS dans la même famille de formation ayant des blocs de compétences comparables dans un des domaines suivants :
- Des relations internationales ;
- Des sciences politiques et d’administration publique ;
- Du droit international ;
- Du droit public ;
- De l’économie et des sciences sociales ;
- De géopolitique et histoire des relations internationales.
Le (la) candidat(e) doit, en outre, justifier avoir réalisé et validé 110 jours au minimum en entreprise dans le secteur visé par le titre l’année précédente.
La VAE
Cette certification est accessible par la voie de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).